
La polémique autour du piercing de North West, 12 ans, a mis Kim Kardashian dans une position que beaucoup de parents publics redoutent : être jugée non pas sur un acte, mais sur la manière dont elle laisse sa fille s’inventer elle-même.
Et la réaction de Kim a été beaucoup plus révélatrice qu’un simple “je défends ma fille”.
Kim n’a pas cherché à étouffer la polémique — elle l’a dégonflée
Face aux critiques, Kim n’a pas adopté le réflexe classique de la célébrité qui se justifie ou s’excuse. Elle a fait quelque chose de plus subtil : elle a minimisé le sujet, non pas pour l’ignorer, mais pour refuser que les réseaux sociaux dictent la vie de sa fille.
Son message implicite était clair :
“L’expression d’une enfant de 12 ans ne devrait pas provoquer un débat mondial.”
C’est une manière de remettre les choses dans une échelle humaine, là où internet amplifie tout.
Elle a replacé North au centre de son identité – pas du regard public
Plutôt que de parler du piercing comme d’un acte “choc” ou d’un geste “adulte”, Kim a surtout insisté sur ce que North est réellement :
- une enfant créative,
- une personnalité déjà affirmée,
- une petite fille qui expérimente son style comme un terrain de jeu.
Pour Kim, le look de North n’est pas un acte de transgression, mais une phase exploratoire — exactement comme un enfant qui essaie des maquillages lors d’un anniversaire ou invente un personnage pour une fête. Elle protège donc non pas le piercing… mais le droit d’une pré-ado à exister en dehors du contrôle des réseaux.
Une réponse qui montre une parentalité consciente du monde digital
Kim comprend mieux que quiconque ce que signifie grandir sous les projecteurs.
Sa réponse est imprégnée de son expérience personnelle : elle sait exactement comment un micro-événement peut devenir une tempête médiatique.
En choisissant de ne pas réagir avec agressivité, elle montre trois choses :
- qu’elle ne se laisse pas manipuler par l’indignation numérique,
- qu’elle ne veut pas que sa fille se définisse à travers la critique,
- qu’elle protège North psychologiquement plutôt que publiquement.
C’est une stratégie parentale plus évoluée qu’elle n’y paraît :
Éviter de donner du poids aux attaques, c’est empêcher qu’elles deviennent un traumatisme pour l’enfant.
Le message caché : l’expression personnelle n’est pas un danger, mais un apprentissage
Là où les critiques voient “un piercing de trop”, Kim voit une expérience passagère.
Là où certains voient “un mauvais exemple”, elle voit une construction identitaire.
Et c’est précisémnt ce qui rend sa réaction intéressante : Kim ne défend pas un geste esthétique. Elle défend la capacité d’une enfant à explorer qui elle veut devenir, même sous l’œil du public.
Pour elle, la question n’est pas :
“Est-ce qu’un piercing est approprié à 12 ans ?”
Mais plutôt :
“Pourquoi un enfant n’aurait-il pas le droit de s’amuser avec son image sans être crucifié publiquement ?”
Une réponse moderne, alignée avec une génération qui déconstruit les codes
Kim s’inscrit clairement dans une vision moderne de l’éducation :
- Laisser de l’autonomie,
- Encadrer sans brider,
- Accepter les phases esthétiques,
- Éloigner les injonctions sociales et morales.
Dans un monde où les enfants sont exposés plus tôt que jamais, sa réaction est finalement une tentative de préserver quelque chose de précieux :
la liberté de se tromper, de tester, de créer — sans que le monde juge.
La réaction de Kim Kardashian n’est pas la défense d’un piercing.
C’est la défense d’une adolescence. Elle refuse que ce moment d’expression soit transformé en affaire publique, et elle choisit une posture qui protège North là où ça compte vraiment :
dans sa confiance, dans son identité, et dans sa relation au monde.
Un piercing peut s’enlever.
Une stigmatisation globale, non.


