Young Jonn – Lalala feat. Rema

Dans Lalala, Young Jonn et Rema ne chantent pas : ils lévitent.
Le clip ressemble à une journée où personne ne force le sourire parce que la musique s’en charge toute seule.
Rema apparaît comme un rayon qui ne demande aucune permission pour entrer. Il glisse sur l’instru avec un naturel presque insolent — une vibe qui ne danse pas, elle flotte.
Ses mélodies ressemblent à ces moments où le soleil se reflète sur la peau et transforme tout en douceur.
Young Jonn, lui, joue le rôle du magicien discret. Celui qui pose la couleur, la chaleur, l’atmosphère. Sa voix arrive comme une main posée sur l’épaule : simple, rassurante, entraînante. Il ne cherche pas la performance — il cherche la sensation.
Le clip n’a pas besoin de paillettes : tout est dans les gestes. Un pas de danse qui déborde, un sourire qu’on croyait accidentel, un mouvement de tête qui vaut 10 dialogues. La caméra respire au rythme des corps — comme si le monde, pour une fois, acceptait de tourner plus lentement.
Lalala n’est pas un hit. C’est un état d’apesanteur. Une petite bulle de musique où l’on se sent léger sans savoir pourquoi. Une chanson qui te tombe dessus comme un vent chaud au bon moment — et tu te surprends à fredonner le refrain sans avoir entendu les paroles.
Avec Lalala, Young Jonn et Rema rappellent que parfois, le vrai luxe, ce n’est pas la fête.
C’est être bien,
sans raison,
sans pression,
juste porté par un son qui glisse comme une lumière sur l’eau.

