L’émotion sera à son comble, ce soir, lorsque le documentaire consacré à Manu Dibango sera diffusé, en avant-première, au Festival du Film et de la Diversité. Arraché de manière brutale à la vie par le virus de la Covid-19, le saxophoniste camerounais était la première star à mourir de cette maladie.
Cela fait aujourd’hui un an qu’on a plus entendu son sourire légendaire. Sa marque de fabrique dont lui seul avait le secret. Pour le public, bercé durant des décennies par ce sourire, qui ne le quittait jamais, il va devoir faire preuve de courage, lorsqu’il entendra de nouveau, la voix de l’auteur de la chanson « Soul Makossa » .
Le document est produit par deux journalistes, qui ont suivi Manu Dibango durant plusieurs années. Toujours entre deux avions pour les spectacles, les deux hommes ont dû s’accommoder à ce rythme, pour capturer quelques moments particuliers de la vie de l’artiste. De 2013 à 2018, ils l’ont accompagné, dans les lieux marquants de son histoire. Abidjan, Paris, Londres, New York.
Que de beaux souvenirs à voir sur le site Internet 25 Heures. Connu pour sa joie de vie, des milliers de fans à travers le monde n’ont jamais pu rendre hommage à la star comme il se doit. Le film documentaire « Tonton Manu » est donc une occasion de rendre un vibrant hommage à l’icône de la musique mondiale. À la suite de cette fiction, on mettra aussi à la disposition du public, la réédition l’un de ses rares albums Afrovision.