Djimon Hounsou est l’un des acteurs les plus célèbres et les plus talentueux de sa génération. Il a incarné des rôles majeurs dans plusieurs films aux succès planétaires dont ‘’Amistad’’ qui l’a véritablement révélé au grand public. Après plusieurs années à tourner dans le monde entier, il a décidé de revenir à la source et de se reconnecter à la terre de ses ancêtres, l’Afrique et principalement le Bénin.
Afin de pouvoir poser des actions concrètes au profit du peuple africain, il a mis en place sa fondation dénommée : la Fondation Djimon Hounsou, le 2 décembre 2019, date choisie par les Nations Unies comme journée internationale pour l’abolition de l’esclavage. L’objectif de cette fondation est entre autre de reconnecter les personnes de la diaspora africaine avec leurs racines et leurs cultures, et également de lutter contre l’esclavage moderne et la traite des êtres humains.
Au fil des dernières années, l’acteur a donc beaucoup appris sur l’histoire du continent africain. Il a donc pu mesurer comment les africains ont perdu la connaissance et les traces de leur familles, leurs origines et leurs ascendances. Il estime que la situation est pire que ce que nous imaginons :
“Nous parlons d’un grave problème d’identité. Si vous ne savez pas d’où vous venez, vous ne savez certainement pas qui vous êtes.”
Ainsi, dans le cadre de ses activités, la fondation a accueilli le samedi 17 septembre dernier, la première édition de Run Richmond 16.19, un événement de retour à la source qui est la première d’une série de courses et de concerts en trois parties intitulé Africa Reconnect. C’est un concept qui doit sillonner 3 continents afin de célébrer l’unité dans la diversité. Comme il l’a dit : “J’ai pensé, qu’est-ce qui rassemble une masse de personnes d’un monde diversifié?” dit Hounsou. “Et j’ai réalisé que ce n’est qu’autour du sport et de la musique que l’on peut réunir des gens d’horizons différents.”
Les 3 villes qui sont associées à l’événement sont : Richmond en Virginie,
Liverpool, en Angleterre, et Ouidah, au Bénin en Afrique de l’Ouest qui constitue le triangle de réconciliation créé par l’artiste basé à Liverpool, Stephen Broadbent. Ces trois sculptures reliées par des lignes droites forment le Triangle de la traite négrière transatlantique et le Triangle de l’espoir. Chaque statue porte des inscriptions disant : « Reconnaissez et pardonnez le passé. Embrassez le présent. Façonner un avenir de réconciliation et de justice.
Cette édition a connu un véritable succès avec plusieurs centaines de participants parcourant des itinéraires bien étudié en amont et sur lequel de nombreux monuments ont été érigé, afin de permettre à chaque participants de se remémorer l’histoire de plus de 400 ans d’esclavage.
Cette initiative sera certainement très apprécié par les africains et nous attendons l’ édition de Ouidah.
Ariel Bokossa