La musique sud-africaine et mondiale a perdu une icône avec la mort du tromboniste de jazz, compositeur et organisateur, Jonas Gwangwa. Né à Soweto, dans le township de Johannesburg,le 19 octobre 1937, cet ardent défenseur des droits de l’hommea connu, en général, une carrière musicale très aboutie. Ce qui lui vaudra l’appel d’Oliver Tambo, alors président de l’ANC, pour diriger l’ensemble culturel Amandla.
Le musicien s’en est allé à l’âge de 83 ans, le 23 janvier dernier des suites de complications cardiaques.Il disparaît à la même date que son grand ami, Hugh Masekela, trois ans plus tôt, puis deux ans jour pour jour, après le grand Zimbabwéen Oliver Mtukudzi. Jonas Gwangwa demeurera une figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciste en Afrique du Sud.